fait de toutes pièces
En construction
Comme vous l'avez compris, les illustrations existantes sur Internet suffisent pour tracer un plan.
J'ai largement utilisé les proportions du modèle de JC Monzani et opté pour ce type à 25 cordes.
Toutefois j'ai préféré réaliser les attaches des cordes sur colonnettes. J'ai utilisé pour cela des chevilles en acier chromé pour clavecin ou cithare de 40x5.
J'ai creusé au sommet une petite gorge( avec une fine meule montée sur ma Dremel) pour faire tenir la corde.
J'envisageais une fabrication facile. Alors pour corser un peu le travail j'ai choisi un bois assez chaud de couleur
et plutôt raide pour favoriser les aigus:
le merisier. Pour faire le cadre, je disposais de chutes d'acajou.
Pour agrémenter les coins et m'entraîner à travailler de fines pièces, j'ai posé 3 petits blocs d'ébène.
dessin de la rosace
Enfin, voyant les rosaces des réalisations présentées sur Internet, j'ai trouvé un grand manque d'ambition et d'imagination.
Alors je me suis lancé à dessiner une rosace en m'inspirant vaguement de modèle d'Ouds réalisés de l'autre côté de la méditerranée.
J'ai imprimé mon "oeuvre" sur une étiquette autocollante, que j'ai plaquée ensuite sur la table de merisier.
rosace
Canif, cutters, petites limes et fraises sur Dremel, ont eu raison de la dentèle.
J'ai été agréablement surpris de la solidité du merisier qui n'a pas cassé.
Le fil du bois, très serré, supporte toutes les orientations du canif.
En regardant de près, il y a plein d'imperfections, mais cela fait plus "autentique".
Le principal est d'être satisfait de son ouvrage. C'était bien le but le l'opération.
J'ai choisi un vernis de mobilier à aspect ciré, pas trop brillant.
Le choix des cordes m'a posé quelques problèmes. Les cordes trop fines ne répondent pas assez bien à l'archet. J'ai utilisé un mélange de cordes de si et mi de guitare et des cordes de mandolines.
J'en ai cassé plusieurs pour trouver le bon diamètre.